croquis aquarelle 14
10 2017 à la Chapelle Expiatoire
il fait un temps
superbe et ma sortie sera dans un endroit très peu connu des Parisiens
c'est un peu long comme article, mais c'est notre histoire de France qu'il faut connaitre
Chapelle Expiatoire
Ce monument est méconnu des Parisiens, car
il est situé à l’intérieur d’un square ce qui fait qu’on ne la voit pas de
l’extérieur. Par contre, les Japonais connaissent très bien cet endroit, car
ils viennent se faire photographier lors d’un mariage dans l’allée principale,
sur les marches de la chapelle.
Ce monument n’a pas toujours fait
l’unanimité, car certains voulaient sa destruction
Dans le programme de la commune de Paris,
il était prévu de le détruire, car il avait été érigé en haine de la
Révolution, mais la commune ayant été très bref le projet a été arrêté.
Mais au début de l’IIIe République en 1885
quelques parlementaires ont repris ce projet, mais rien n’a été fait au grand
bonheur des visiteurs actuels.
Nous sommes le 15 octobre la veille du jour
ou Marie Antoinette a été exécutée place de la révolution (Place de la Concorde) (ancienne place
Louis XVI) le 16 octobre 1789.
Histoire des lieux
Ici se trouvait le cimetière de la Madeleine qui depuis
1721 était celui de l’ancienne église de la Madeleine, qui a été
détruite en 1797 qui se situait dans la petite rue de Surène
Le propriétaire qui était possesseur des
lieux s’appelait Descasaux
Dans ce cimetière étaient inhumés les 133
personnes mortes étouffées place royale, lors du feu d’artifice tiré le 30 mai 1770
lors du mariage du Dauphin futur Louis XVI avec Marie Antoinette.
Le 10 août 1792 au moment de la prise des
Tuileries de nombreux Soldats Suisses ont trouvé la mort ils sont inhumé dans
ce cimetière.
Par la suite à partir du 26 aout 1792 à la chute de Robespierre le 24 mars 1793,
tous les décapités de la révolution sont enterrés dans le cimetière.
Parmi les guillotinés on trouve Louis XVI,
Marie Antoinette et beaucoup d’autres connus comme Charlotte Cordet, il y a aussi Philippe Egalité duc d’Orléans,
la comtesse Du Barry qui était l’ancienne favorite du roi Louis XVI et
l’inventeur de la guillotine le docteur Guillotin ( ceci afin de vérifié
l’efficacité de son matériel conscience professionnelle jusqu’au bout de la
tête).
Le cimetière est fermé en 1794 et les lieux
sont vendus en 1802 à un certain Pierre Olivier Desclosaux qui était un
magistrat qui vivait, pas très loin de là rue Danjou et qui était royaliste.
Il avait repéré l’endroit ou Louis XVI et
Marie Antoinette avaient été enterré il fait restauré exaucé les murs, devenu
son jardin il met en communication sa maison et cet endroit il ferme la porte
du cote rue d’Anjou et met des charmilles autour du carré ou sont ensevelis, le
roi et la reine et fait planté deux saules pleureurs et des cyprès ;
À la restauration Louis XVIII ordonne des recherches pour retrouver les
corps et Descloseaux met le terrain à la
disposition il sera décoré pour cela de l’Ordre de Saint-Michel et bénéficiera
d’une pension réversible pour ses deux filles et aussi le droit d’ouvrir un
théâtre au dehors des enceintes de Paris ce qui était très fréquent lorsqu’on
bénéficiait d’une faveur.
Les corps de la reine et du roi sont
exhumés le 19 janvier 1895, Chateaubriand fait état de détails macabres qui
permettent de retrouver avec certitude les restes de Marie Antoinette notamment
grâce à des lambeaux de bas
Le 21 janvier date anniversaire de
l’exécution du roi, les reliques sont transféré à la basilique de Saint-Denis.
Finalement Descloseaux vend sa maison et le cimetière au roi et en décembre 1815 un député Sosthène de la Rochefoucauld fait
voter un vœu pour l’édification d’un monument destiné à l’expiation du crime commis pendant la
révolution à l’encontre de la personne du roi et de la famille royale.
Louis XVIII et la duchesse d’Angoulême, la
fille de Louis XVI qui avait pu réchapper à la guillotine, font élever à leur
frais personnel ce monument.
Ce monument recouvre l’intégralité du
territoire de l’ancien cimetière.
Dans le jardin
Concernant la garde Suisse, a existé en
France à partir de A la bataille de Marignan 1515 un traité perpétuel est signé
entre la France
et la Suisse
et ce traité sera toujours respecté
Il y a aussi 11 autres régiments Suisse et
au 10 août 1886 au Palais des Tuileries
il y a 950 hommes et il fut tuer 850 Suisses, la plus part, bien après les combats, furent massacrés dans le
palais ou en tentant de fuir par les jardins
Une demande à ce que soit apposée une
plaque en mémoire des suisses a été refusée, mais vous trouverez de part et
d’autre de la chapelle des monuments funéraires des gardes Suisses, mort pour le roi
Vous trouver sur le dessus des monuments funéraires, le
sablier il évoque le temps qui passe.
Entrée à l’intérieur de cette chapelle,
nous trouvons la statue majestueuse de Louis XVI portant un manteau d’hermine,
avec l’ordre de Saint Louis la plus haute décoration le visage tourné vers le ciel, soutenu par un
ange, dont les traits correspondraient à ceux de son dernier confesseur l’abbé Edgeworth de firmont qui était un prêtre d’origine Irlandaise bien qu’il ne soit pas assermenté
à la constitution civile du clergé de 1791 avait pourtant été accepté par la
convention pour assister le roi la veille et le jour de son exécution sous
certaine condition mineure.
De l’autre coté Marie Antoinette soutenue par la religion incarnée par madame
Élisabeth de France, sœur du roi qui fut aussi décapité en 1794 et on voit la
reine découronnée, sa couronne à ses pieds, pliant sous la douleur et s’accrochant
à la croix.
En haut un très beau bas relief, représentation de la translation des restes
du roi et de la reine emmenés à Saint Denis.
Les niches abritant les chandeliers
devaient contenir des statues représentant les nobles décapités, mais jamais
cela n’a été fait.
Une crypte en dessous de cette dalle où est
dressé un autel, qui correspondrait à l’endroit où ont été retrouvés les restes
du roi et la reine.
au moment de sa
condamnation ces dernières phrases ont été « pour ma défense rien, pour vos remords beaucoup. J’ai
été reine et vous m’avez détrôné, j’ai été
épouse et vous m’avez massacré mon mari, j’ai été mère et vous m’avez
arraché mes enfants, maintenant il ne me reste que mon sang hâtez vous de le
répandre pour vous en abreuver.
Sous la statue de Marie
Antoinette, on trouve la lettre que la reine a écrite avant de mourir
C’est à vous, ma sœur que j’écris pour la
dernière fois.
Je viens d’être condamnée non pas à une mort
honteuse – elle ne l’est que pour les criminels – mais à aller rejoindre votre
frère. Comme lui innocente, j’espère montrer la même fermeté que lui dans ses
derniers moments. Je suis calme comme on l’est quand la conscience ne reproche
rien ; j’ai un profond regret d’abandonner mes pauvres enfants. Vous savez que
je n’existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur. Vous qui avez par
votre amitié tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous
laisse ! J’ai appris par le plaidoyer même du procès que ma fille était séparée
de vous. Hélas ! La pauvre enfant, je n’ose pas lui écrire, elle ne recevrait
pas ma lettre. Je ne sais pas même si celle-ci vous parviendra. Recevez pour
eux deux ici ma bénédiction. J’espère qu’un jour, lorsqu’ils seront plus
grands, ils pourront se réunir avec vous et jouir en entier de vos tendres
soins. Qu’ils pensent tous deux à ce que je n’ai cessé de leur inspirer, que
les principes et l’exécution exacte de ses devoirs, sont la première base de la
vie, que leur amitié et leur confiance mutuelles en feront le bonheur ; que ma
fille sente qu’à l’âge qu’elle a, elle doit toujours aider son frère, par les
conseils que l’expérience qu’elle aura de plus que lui et son amitié pourront
lui inspirer ; que mon fils à son tour, rende à sa sœur tous les soins, tous
les services que l’amitié peut inspirer ; qu’ils sentent enfin tous deux que
dans quelque position qu’ils pourront se trouver, ils ne seront vraiment
heureux que par leur union ; qu’ils prennent exemple de nous. Combien dans nos
malheurs, notre amitié nous a donné de consolation, et dans le bonheur on jouit
doublement quand on peut le partager avec un ami, et où en trouver de plus
tendre, de plus cher que dans sa propre famille ? Que mon fils n’oublie jamais
les derniers mots de son père que je lui répète expressément : qu’il ne cherche
jamais à venger notre mort. […]
Il me reste à vous confier encore mes dernières
pensées. J’aurais voulu les écrire dès le commencement du procès, mais, outre
qu’on ne me laissait pas écrire, la marche a été si rapide que je n’en aurais
réellement pas eu le temps.
Je meurs dans la religion catholique, apostolique
et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j’ai été élevée, et que j’ai
toujours professée. N’ayant aucune consolation spirituelle à attendre, ne
sachant pas s’il existe encore ici des prêtres de cette religion, et même le
lieu où je suis les exposerait trop s’ils y entraient une fois. Je demande
sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j’ai pu commettre depuis que
j’existe. J’espère que, dans Sa bonté, Il voudra bien recevoir mes derniers
vœux, ainsi que ceux que je fais depuis longtemps, pour qu’Il veuille bien
recevoir mon âme dans Sa miséricorde et Sa bonté. Je demande pardon à tous ceux
que je connais et à vous ma sœur, en particulier, de toutes les peines que,
sans le vouloir, j’aurais pu leur causer. Je pardonne à tous mes ennemis le mal
qu’ils m’ont fait. Je dis ici adieu à mes tantes et à tous mes frères et sœurs.
J’avais des amis ; l’idée d’en être séparée pour jamais et leurs peines sont un
des plus grands regrets que j’emporte en mourant. Qu’ils sachent du moins que
jusqu’à mon dernier moment, j’ai pensé à eux.
Adieu, ma bonne et tendre sœur. Puisse cette
lettre vous arriver. Pensez toujours à moi ; je vous embrasse de tout mon cœur,
ainsi que ces pauvres et chers enfants. Mon Dieu ! qu’il est déchirant de les quitter
pour toujours ! Adieu, adieu, je ne vais plus que m’occuper de mes devoirs
spirituels. Comme je ne suis pas libre dans mes actions, on m’amènera peut-être
un prêtre, mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot et que je le
traiterai comme un être absolument étranger.
peintrefiguratif(Raymonde)
Quoiqu'il arrive, il sera dans tes œuvres éternelles
RépondreSupprimerGros bisous Raymonde et bon Dredi
hello Raymonde
RépondreSupprimerjolie aquarelle
et elle est si riche l'histoire de France..et très souvent comme pour Marie Antoinette excessivement dure et horrible :(
bon WE
bisous ☺
Ah oui, à côté de la gare St Lazare, j'y suis allée un jour que j'avais du temps à perdre en attendant mon train.
RépondreSupprimerVraiment magnifiques tes aquarelles.
Pour moi aussi, les parcs et jardins finis pour cette année mais j'irai sans doute voir quelques musées...
Très bon week end.
Bonjour Raymonde, ton article est très complet et puis tu l'a brillamment illustré de photos mais aussi de ta jolie réalisation, merci. Bise
RépondreSupprimerJe découvre toujours avec beaucoup de plaisir tes créations artistiques.
RépondreSupprimerBravo pour ta superbe série de photos . Un très agréable article !
Passe une bonne fin de semaine .Cordiales amitiés & à +
Salut
RépondreSupprimerElle est intéressante l'histoire de cette chapelle.
Je ne connaissais pas mais maitenant c'est fait.
Très bien le croquis de la chapelle.
Bon week-end
Très intéressante l'histoire de la construction de cette chapelle et l'intérieur est sympa avec les statues de Louis XVI et Marie Antoinette ;) Joli croquis très propre Raymonde bonne soirée (:-*
RépondreSupprimerje m'en tiendrai à la qualité de ton aquarelle, bravo .
RépondreSupprimerbonsoir , un bel article et photos et l'aquarelle ah oui bravo !! merci pour cet intérieur et extérieur si beau en photos ! de cette chapelle , beau weekend A+
RépondreSupprimerC'est superbement beau! Tres interesante histoire!
RépondreSupprimerHave a nice week-end!
Gil Zetbase
Salut,
RépondreSupprimerLe temps est pluvieux mais on est au chaud.
Tiotte fait un pot au feu.
Bonne journée
Bonjour Raymonde
RépondreSupprimerune belle page d'histoire avec une superbe aquarelle
j’ai été malade et je suis encore sous antibiotique ,ce qui m’a beaucoup fatiguée
le temps sera mitigé pour cette fin de semaine
Je te souhaite de passer une agréable dimanche
bisous
Salut,
RépondreSupprimerBravo pour cet article,
On en apprend beaucoup sur ton blog,
Bonne semaine
la haine de la Commune, elle est encore vivace chez certains !
RépondreSupprimerBonsoir Raymonde
RépondreSupprimerMerci de cette belle aquarelle et de ces détails d'histoire que je n'ai pu lire en entier.
Belle soirée
Bisous
Mon commentaire est partie trop vite
RépondreSupprimerTrès beau passage de notre histoire
RépondreSupprimerbonjour Raymonde
RépondreSupprimerbeau croquis aquarelle
bises et A+ du troubadour Emmanuel