Suite de la sortie OVS croquis au petit palais 20 12 2014
Le portrait d’une femme libre
croquis au crayon
Le portrait d’une femme libre
croquis au crayon
peintrefiguratif(Raymonde)
Madame de Senonnes, de son nom de jeune fille Marie-Geneviève-Marguerite Marcoz, est née en 1783, dans une famille de drapiers Lyonnais. Elle se marie une première fois à Lyon mais, femme indépendante, elle divorce de son époux à Rome en 1809. C’est dans cette ville qu’elle rencontre le vicomte Alexandre de Senonnes dont elle devient dès 1810 la maîtresse avant de l’épouser à leur retour en France en 1815. Ingres réalise son portrait entre Rome et Paris, de 1814 à 1816.
Madame de Senonnes meurt en 1828. La toile reste dans la famille du Vicomte de Senonnes jusqu’en 1852, date à
laquelle elle est vendue à un antiquaire d’Angers. En effet, la famille du Vicomte n’a jamais apprécié ce mariage et n’a pas souhaité conserver la toile d’Ingres, peintre pourtant reconnu. C’est chez cet antiquaire que le conservateur du musée des beaux-arts de Nantes l’achète en 1853, du vivant de l’artiste.
Cette toile, considérée aujourd’hui comme l’un des plus beaux portraits d’Ingres, est admirée par toute une génération d’artistes du début du XXe siècle, d’Henri Matisse à Pablo Picasso, André Breton et Louis Aragon.
Confortablement assise sur un canapé de satin jaune, Madame de Senonnes a un regard rêveur. Ses vêtements et ses parures sont la marque de son statut social : robe à la mode richement ornée de soie et de dentelle, large châle en
cachemire blanc bordé de fleurs, bagues à chaque doigt, bijoux sertis de rubis et de diamants en abondance… L’amour
entre le Vicomte et Madame de Senonnes est rappelé par la valeur symbolique des pierres qu’elle porte : le rubis est un emblème populaire du bonheur, symbole d’un amour partagé, et le diamant signifie la pureté et l’amour éternel.
Un miroir occupe une grande partie de la composition. Alors que les miroirs sont d’ordinaire utilisés pour amener lumière et perspective dans le tableau et ouvrir sur l’extérieur de la toile, sur l’univers du peintre ou celui du spectateur, le regard se heurte ici à une surface noire, ajoutant une touche de mystère. Bien que Madame de Senonnes soit en pleine lumière, seuls quelques éléments, sa nuque, le sommet des coussins et un élément de colonne, sont reflétés. L’inclinaison de son cou dans le miroir ne correspond pas à sa position face à l’artiste. La partie supérieure du tableau nous plonge ainsi dans un univers obscur, immatériel, irréel. Attribut féminin par excellence, le miroir est aussi une allusion au pouvoir de séduction de la jeune femme. Des billets, glissés dans le cadre, évoquent ses admirateurs. Le peintre y glisse sa propre carte, signant ainsi de manière originale.
Madame de Senonnes, de son nom de jeune fille Marie-Geneviève-Marguerite Marcoz, est née en 1783, dans une famille de drapiers Lyonnais. Elle se marie une première fois à Lyon mais, femme indépendante, elle divorce de son époux à Rome en 1809. C’est dans cette ville qu’elle rencontre le vicomte Alexandre de Senonnes dont elle devient dès 1810 la maîtresse avant de l’épouser à leur retour en France en 1815. Ingres réalise son portrait entre Rome et Paris, de 1814 à 1816.
Madame de Senonnes meurt en 1828. La toile reste dans la famille du Vicomte de Senonnes jusqu’en 1852, date à
laquelle elle est vendue à un antiquaire d’Angers. En effet, la famille du Vicomte n’a jamais apprécié ce mariage et n’a pas souhaité conserver la toile d’Ingres, peintre pourtant reconnu. C’est chez cet antiquaire que le conservateur du musée des beaux-arts de Nantes l’achète en 1853, du vivant de l’artiste.
Cette toile, considérée aujourd’hui comme l’un des plus beaux portraits d’Ingres, est admirée par toute une génération d’artistes du début du XXe siècle, d’Henri Matisse à Pablo Picasso, André Breton et Louis Aragon.
Confortablement assise sur un canapé de satin jaune, Madame de Senonnes a un regard rêveur. Ses vêtements et ses parures sont la marque de son statut social : robe à la mode richement ornée de soie et de dentelle, large châle en
cachemire blanc bordé de fleurs, bagues à chaque doigt, bijoux sertis de rubis et de diamants en abondance… L’amour
entre le Vicomte et Madame de Senonnes est rappelé par la valeur symbolique des pierres qu’elle porte : le rubis est un emblème populaire du bonheur, symbole d’un amour partagé, et le diamant signifie la pureté et l’amour éternel.
Un miroir occupe une grande partie de la composition. Alors que les miroirs sont d’ordinaire utilisés pour amener lumière et perspective dans le tableau et ouvrir sur l’extérieur de la toile, sur l’univers du peintre ou celui du spectateur, le regard se heurte ici à une surface noire, ajoutant une touche de mystère. Bien que Madame de Senonnes soit en pleine lumière, seuls quelques éléments, sa nuque, le sommet des coussins et un élément de colonne, sont reflétés. L’inclinaison de son cou dans le miroir ne correspond pas à sa position face à l’artiste. La partie supérieure du tableau nous plonge ainsi dans un univers obscur, immatériel, irréel. Attribut féminin par excellence, le miroir est aussi une allusion au pouvoir de séduction de la jeune femme. Des billets, glissés dans le cadre, évoquent ses admirateurs. Le peintre y glisse sa propre carte, signant ainsi de manière originale.
Ton dessin distille une certaine douceur et qualité dans les traits
RépondreSupprimerBonne journée
Merci aussi pour cette page d'histoire :)
Même libérée elle dégage de la tristesse cette Dame
RépondreSupprimerTon dessin est très joli
Gros bisous Raymonde et bon mardi
Très joli portrait Raymonde. Cette femme libre semble pourtant bien sage ! Il ne faut pas se fier aux apparences ! Bises et bon mardi
RépondreSupprimerRaymonde bonjour je repasse le temps me manque tu sais gros bisous
RépondreSupprimerBonjour Raymonde croquis un peu different des autres mais tout aussi joli bisous
RépondreSupprimerMarcel
J'aime la finesse de tes traits, Raymonde. Excellente semaine, bisous.
RépondreSupprimerUn beau moment d'histoire illustrer par ton superbe croquis ma Raymonde. Quelle finesse ! Bises et bonne journée. ZAZA
RépondreSupprimerMadame de Sennones pose avec ses beaux habits et ses bijoux ;) je suppose que tu vas mettre ce croquis en couleurs
RépondreSupprimerIl y avait un fort vent nord-est dimanche lors de la marée
Bonne journée Raymonde (:-*
j'aime plus le croquis que le tableau ,mardissime
RépondreSupprimerBOnjour Raymonde il est superbe cette femme est belle et tu sais j'adore son reflet c'est du très beau travail
RépondreSupprimerGROS BISOUS
Bonsoir Raymonde
RépondreSupprimerton portrait est très joli très fin tout en délicatesse bravo
j'ai du mal a lire le texte avec mes lunettes actuelles :(
bisous *
étonnant portrait d'une femme au comportement très moderne !
RépondreSupprimeron en sais maintenant beaucoup plus sur cette madame de Sennones ... bonne soirée Raymonde
RépondreSupprimerSuperbe j'aime beaucoup tes toiles juste avec un crayon
RépondreSupprimerA bientôt
intéressant croquis
RépondreSupprimerBonjour
RépondreSupprimerLes traits de ton croquis sont fins, délicats!
Bisous
Bonjour raymonde
RépondreSupprimerce portrait est très fin ,j'aime
C’est le retour de la pluie en bourgogne
Je te souhaite de passer une bonne fin de journée
bises
Pour un tableau très coloré tu nous proposes un croquis au crayon beau contraste que j'aime beaucoup
RépondreSupprimerBisous
très beau croquis
RépondreSupprimermerci pour tous ces renseignements
un article enrichissant
pleins de ti boooooooooooooo
un croquis tout en douceur , tu lui as donné un air moins triste que sur la toile . Elle était en avance sur son temps . bonne soirée
RépondreSupprimerJ'aime bien ton croquis et jela trouve plus belle que sur la toile d'Ingres.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ta représentation que tu en fais.
RépondreSupprimerBonsoir ,ça fait plusieurs fois que je viens et mon com s'envole,super ton croquis aquarelle,
RépondreSupprimerles couleurs sont plus gais que l'original.
bonne soirée,bises.