Sortie croquis ovs samedi 04 04 2015 au musée rodin à Paris
Formé par Ernest Carrier-Belleuse, attiré par la sculpture du XVIIIe siècle, Rodin pratique à ses débuts un art marqué par les tendances du Second Empire.
Le Baiser Vers 1882
Marbre H. 181,5 cm ; L. 112,5 cm ; P. 117 cm
Marbre, commandé par l’État en 1888, taillé entre 1888 et 1898. Entré au musée du Luxembourg en 1901 ; attribué au musée Rodin en 1919.
Le Baiser représentait à l’origine Paolo et Francesca, personnages issus de La Divine Comédie, poème de Dante Alighieri (1265-1321). Tués par le mari de Francesca qui les avait surpris en train de s’embrasser, les deux amoureux furent condamnés à errer dans les Enfers. Ce groupe, conçu tôt par Rodin, dans le processus créatif de La Porte de L'Enfer, figura en bonne place au bas du vantail gauche, face à Ugolin, jusqu’en 1886, date à laquelle le sculpteur prit conscience que cette représentation du bonheur et de la sensualité était en contradiction avec le thème de son grand projet.
Il en fit alors une œuvre autonome et l’exposa dès 1887. Le modelé souple et lisse, la composition très dynamique et le thème charmant valurent à ce groupe un succès immédiat. Aucun détail anecdotique ne venant rappeler l’identité des deux amants, le public le baptisa Le Baiser, titre abstrait qui traduit bien son caractère universel. L’État français en commanda une version agrandie en marbre que Rodin mit près de dix ans à livrer. Ce n’est qu’en 1898 qu’il accepta d’exposer ce qu’il appelait son « grand bibelot » en pendant de l’audacieux Balzac, comme pour mieux faire accepter ce dernier.
Formé par Ernest Carrier-Belleuse, attiré par la sculpture du XVIIIe siècle, Rodin pratique à ses débuts un art marqué par les tendances du Second Empire.
Le Baiser Vers 1882
Marbre H. 181,5 cm ; L. 112,5 cm ; P. 117 cm
Marbre, commandé par l’État en 1888, taillé entre 1888 et 1898. Entré au musée du Luxembourg en 1901 ; attribué au musée Rodin en 1919.
Le Baiser représentait à l’origine Paolo et Francesca, personnages issus de La Divine Comédie, poème de Dante Alighieri (1265-1321). Tués par le mari de Francesca qui les avait surpris en train de s’embrasser, les deux amoureux furent condamnés à errer dans les Enfers. Ce groupe, conçu tôt par Rodin, dans le processus créatif de La Porte de L'Enfer, figura en bonne place au bas du vantail gauche, face à Ugolin, jusqu’en 1886, date à laquelle le sculpteur prit conscience que cette représentation du bonheur et de la sensualité était en contradiction avec le thème de son grand projet.
Il en fit alors une œuvre autonome et l’exposa dès 1887. Le modelé souple et lisse, la composition très dynamique et le thème charmant valurent à ce groupe un succès immédiat. Aucun détail anecdotique ne venant rappeler l’identité des deux amants, le public le baptisa Le Baiser, titre abstrait qui traduit bien son caractère universel. L’État français en commanda une version agrandie en marbre que Rodin mit près de dix ans à livrer. Ce n’est qu’en 1898 qu’il accepta d’exposer ce qu’il appelait son « grand bibelot » en pendant de l’audacieux Balzac, comme pour mieux faire accepter ce dernier.
Adam 1880-1881
Bronze H. 197 cm ; L. 76 cm ; P 77 cm
Fonte réalisée par la fonderie Susse en 1972 pour les collections du musée Rodin.
En 1881, Rodin obtint de l’administration des Beaux-Arts que lui soit commandées deux grandes figures d’Adam et Ève. Il suggéra de les placer de part et d’autre de La Porte de l’Enfer.
Pour Adam, Rodin utilisa sans doute une œuvre existante, puisqu’il put l’exposer dès le Salon de cette même année 1881 sous le titre La Création de l’homme. Un tel titre aussi bien que la pose de cette figure monumentale révèlent explicitement l’influence des œuvres de Michel-Ange, notamment le célèbre Adam peint au plafond de la Chapelle Sixtine (1508-1512).
Sa musculature très développée, qui suggère une grande puissance physique, contraste avec sa pose, qui évoque un être souffrant ou contraint. Désignant le sol, l’Adam de Rodin semble insister sur son appartenance terrestre, tandis que Michel-Ange montrait l’homme à l’instant où Dieu lui confère l’étincelle de la vie
http://www.musee-rodin.fr/fr/collections/sculptures/adam#sthash.KfzAMqTL.dpuf
Bronze H. 197 cm ; L. 76 cm ; P 77 cm
Fonte réalisée par la fonderie Susse en 1972 pour les collections du musée Rodin.
En 1881, Rodin obtint de l’administration des Beaux-Arts que lui soit commandées deux grandes figures d’Adam et Ève. Il suggéra de les placer de part et d’autre de La Porte de l’Enfer.
Pour Adam, Rodin utilisa sans doute une œuvre existante, puisqu’il put l’exposer dès le Salon de cette même année 1881 sous le titre La Création de l’homme. Un tel titre aussi bien que la pose de cette figure monumentale révèlent explicitement l’influence des œuvres de Michel-Ange, notamment le célèbre Adam peint au plafond de la Chapelle Sixtine (1508-1512).
Sa musculature très développée, qui suggère une grande puissance physique, contraste avec sa pose, qui évoque un être souffrant ou contraint. Désignant le sol, l’Adam de Rodin semble insister sur son appartenance terrestre, tandis que Michel-Ange montrait l’homme à l’instant où Dieu lui confère l’étincelle de la vie
http://www.musee-rodin.fr/fr/collections/sculptures/adam#sthash.KfzAMqTL.dpuf
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RépondreSupprimerBonne journée
Beaux croquis en représentation du baiser et d'Adam de Rodin.
RépondreSupprimerAdam sculptural sorti de la glèbe fait corps avec le bronze dont Rodin l'a extirpé l
Le baiser en marbre est plus délicat. L'humanité a évolué
Belle journée
Bisous
Le premier croquis est franchement magnifique ma Raymonde. De belles photos de ces œuvres également. Bises et bon week-end. ZAZA
RépondreSupprimerhello Raymonde
RépondreSupprimerbravo le coupe enlacé :)
Rodin vrai que Michel Ange l'a manifestement influencé
sculptures très puissantes
bon WE Raymonde
bisous
Une jolie visite du musée et ton "Baiser" est très réussi !
RépondreSupprimerBon week-end - gros bisous
Monelle
salut
RépondreSupprimeril est super le premier croquis
bonne journée
bonsoir Raymonde .
RépondreSupprimerde beaux croquis et de beaux modèles .
bonne soirée et gros bisous
Bonjour Raymonde, une bien belle série de clichés avec en prime deux croquis très réussis dont le premier a ma préférence, gros bisous.
RépondreSupprimerBonjour Raymonde comme d'habitude superbes croquis bravo tu es une artiste bisous
RépondreSupprimerMarcel
Très jolie série de croquis , il faut observer le corps et la musculature que voulait rendre Rodin ;)
RépondreSupprimerBon lundi Raymonde (:-*
Je viens te dire bonjour Raymonde et je repasserai dans la journée en prenant mon temps
RépondreSupprimerje t'embrasse
Coucou Raymonde, j'adore "le baiser", ton croquis très très réussi. Gros bisous
RépondreSupprimerle baiser est, en effet, une très belle sculpture !
RépondreSupprimerRodin, j'aime bien
RépondreSupprimerGros bisous Raymonde
j'aime beaucoup ce baiser Raymonde, il annonce de grands projets et aventures humaines )
RépondreSupprimerbisous
Angie
toujours ce coup de crayon assuré,bravo
RépondreSupprimerj'ai vu un peintre dimanche dernier faire une technique mixte en ajoutant celle-ci avec de l'aquarelle
RépondreSupprimerSuperbe la visite et puis bien la première
RépondreSupprimerBonsoir ,c'est chaud dans tes croquis.belles sculptures.bonne fin de soirée,bises.
RépondreSupprimersalut
RépondreSupprimeril fait très chaud dès ce matin
bon week-end
Bonjour
RépondreSupprimerJ'adore ton premier croquis et les statues sont magnifiques!
Bisous
bonjour Raymonde
RépondreSupprimerjolis croquis .
avec ce temps ensoleillé chaud , il faut trouver l'ombre campagnard ou alors pour celles et ceux en ville un bon musée à l’abri de la chaleur .
bises poétiques et A+ du troubadour Emmanuel
Bonjour Raymonde. J'aime bien ton premier croquis sur le baiser et merci pour tes informations sur ce musée Rodin. Bisous
RépondreSupprimerTres interessant!
RépondreSupprimerBon week end!
Photographer Gil Zetbase
http://www.gilzetbase.com/
tendre amour dans ce premier croquis
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