Atelier du mercredi 12 11 2014
L’escalier
Tout comme les deux récit du 29 10 2014 cette fois ci le dessin sera basé sur ce morceau de roman
Un vieil immeuble un peu défraichit de Paris comme j'en ai connu dans le quartier des Halles.
L’escalier
Tout comme les deux récit du 29 10 2014 cette fois ci le dessin sera basé sur ce morceau de roman
Un vieil immeuble un peu défraichit de Paris comme j'en ai connu dans le quartier des Halles.
ce dessin est fait à l'aquarelle.
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Oui cela pourrait commencer ainsi comme ça d’une manière un peu lourde et lente dans cet endroit neutre qui est à tous et à personne, ou les gens se croisent presque sans se voir, ou la vie de l’immeuble se répercute, lointaine et régulière. De ce qui se passe derrière les lourdes portes des appartements, on ne perçoit le plus souvent que ces échos éclatés, ces brides, ces débris, ces esquisses, ces amorces, ces incidents ou accidents qui se déroulent dans ce que l’on appelle les parties communes, ces petits bruits feutrés que le tapis de laine rouge passé étouffe, ces embryons de vie communautaire qui s’arrêtent toujours aux paliers. Les habitants d’un même immeuble vivent à quelques centimètres les uns des autres, une simple cloison les sépare, ils se partagent les mêmes gestes en même temps, ouvrir le robinet, tirer la chasse-d’eau, allumer la lumière, mettre la table, quelques dizaines d’existences simultanées qui se répètent d’étages en étages et d’immeubles en immeubles et de rue en rue.ils se barricadent dans leurs parties privatives (puisque c’est comme ça que ça s’appelle) et il aimeraient bien que rien n’en sortent, mais si peu qu’ils en laissent sortir, le chien en laisse, l’enfant qui cours au pain, le reconduit ou l’éconduit, c’est par l’escalier que ça sort. Car tout ce qui se passe par l’escalier, tout ce qui arrive par l’escalier, les lettres, les faire-part, les meubles que les déménageurs apportent ou emportent, le médecin en urgence, le voyageur qui revient d’un long voyage. C’est à cause de cela que l’escalier reste un lieu anonyme, froid, presque hostile. Dans les ancienne maisons, il y avait encore des marches de pierre, des rampes en fer forgée, des sculptures, des torchères, une banquette parfois pour permettre aux gens âgés de se reposer entre deux étages.
Dans les immeubles modernes, il y a des ascenseurs aux parois couvertes de graffitis qui se voudraient obscènes et des escaliers dits de secours en béton brut, sales et sonores.
Oui cela pourrait commencer ainsi comme ça d’une manière un peu lourde et lente dans cet endroit neutre qui est à tous et à personne, ou les gens se croisent presque sans se voir, ou la vie de l’immeuble se répercute, lointaine et régulière. De ce qui se passe derrière les lourdes portes des appartements, on ne perçoit le plus souvent que ces échos éclatés, ces brides, ces débris, ces esquisses, ces amorces, ces incidents ou accidents qui se déroulent dans ce que l’on appelle les parties communes, ces petits bruits feutrés que le tapis de laine rouge passé étouffe, ces embryons de vie communautaire qui s’arrêtent toujours aux paliers. Les habitants d’un même immeuble vivent à quelques centimètres les uns des autres, une simple cloison les sépare, ils se partagent les mêmes gestes en même temps, ouvrir le robinet, tirer la chasse-d’eau, allumer la lumière, mettre la table, quelques dizaines d’existences simultanées qui se répètent d’étages en étages et d’immeubles en immeubles et de rue en rue.ils se barricadent dans leurs parties privatives (puisque c’est comme ça que ça s’appelle) et il aimeraient bien que rien n’en sortent, mais si peu qu’ils en laissent sortir, le chien en laisse, l’enfant qui cours au pain, le reconduit ou l’éconduit, c’est par l’escalier que ça sort. Car tout ce qui se passe par l’escalier, tout ce qui arrive par l’escalier, les lettres, les faire-part, les meubles que les déménageurs apportent ou emportent, le médecin en urgence, le voyageur qui revient d’un long voyage. C’est à cause de cela que l’escalier reste un lieu anonyme, froid, presque hostile. Dans les ancienne maisons, il y avait encore des marches de pierre, des rampes en fer forgée, des sculptures, des torchères, une banquette parfois pour permettre aux gens âgés de se reposer entre deux étages.
Dans les immeubles modernes, il y a des ascenseurs aux parois couvertes de graffitis qui se voudraient obscènes et des escaliers dits de secours en béton brut, sales et sonores.
Peintrefiguratif(Raymonde)
Je me souviens étant enfant en allant rendre visite à une tata
RépondreSupprimerDe larges escaliers en pierre de volvic et cette rampe ornée d'une grosse boule , j'adorais
Ton billet est parlant j'♥
Mais de très beaux immeubles hausmanniens
RépondreSupprimerGros bisous Raymonde et bon Cremerdi
salut
RépondreSupprimerau moins les escaliers permettaient de faire un peu de sport sans s'en apercevoir
bonne journée
Coucou Raymonde, tu as beaucoup d'imagination et ton quartier est bien sympa, avec la concierge à sa fenêtre ! C'est mieux que dans les grands immeubles où l'on ne croise personne dans l'ascenseur ! Bises et belle journée parisienne
RépondreSupprimeroui, peut-être as-tu raison, les immeubles de maintenant isolent peut-être leurs occupants...
RépondreSupprimerBonsoir Raymonde
RépondreSupprimerune belle idée ton dessin d'après un récit..c'est sympa
oui dans les buildings plus pareil les gens ne se connaissent quasi même pas
bisous et bonne fin de journée **
Coucou ma Raymonde,
RépondreSupprimerTrès belle aquarelle pour illustrer ce morceau de texte. Bravo.
Bises et bonne journée - ZAZA
Jolie aquarelle :) depuis on a remplacé la concierge par des digicodes et les gens se disent à peine bonjour dans la cage d'escalier :)
RépondreSupprimerBonne soirée Raymonde (:-*
Bonsoir Raymonde, bravo pour cette bien jolie réalisation de cette scène de rue, j'admire ton talent. Gros bisous
RépondreSupprimerMon commentaire ne s'est pas mis !
RépondreSupprimerJe disais que cette aquarelle est superbe
un réel régal pour mes yeux !
Cordiales amitiés & à +
Cela me rappel ma vie dans le 77 !
RépondreSupprimerA bientôt
la vie des ville en aquarelle
RépondreSupprimerBonjour Raymonde encore une bien belle réalisation c'est magnifique bisous
RépondreSupprimerMarcel
bonjour Raymonde .
RépondreSupprimerj'aime bien le vert alors ça va !
gros bisous
contents de te retrouver au gré de nos vadrouilles. Sacrée nostalgie sur cette toile
RépondreSupprimerJ'aime bien ,cet escalier et ce vieil immeuble,quelques personnages lui donnent vie ..bon jeudi..
RépondreSupprimersalut
RépondreSupprimerle temps est variable aujourd'hui , alternance de nuages et soleil
bonne journée
Amusante cette aquarelle et ce récit pour lui donner vie
RépondreSupprimerBisous
Bonjour raymond
RépondreSupprimerc'est chouette ce que tu fais
En Bourgogne la température est négative et un fort vent glacial souffle
Je te souhaite de passer une bonne fin de journée
bisous
Bonsoir
RépondreSupprimerJe découvre votre blog et le trouve magnifique!
Belle soirée
Ouf ! je suis essouflée.... il sont pourtant bien beaux tes escaliers !!!
RépondreSupprimerBonne journée - bisous
Monelle
j'aime beaucoup les couleurs
RépondreSupprimercoucou Raymonde, c'est vrai que la vie dans les immeubles semble bien monotone et repétitive mais on a de la chance que cela se passe en temps de paix, et c'est vrai qu'on peut toujours dire bonjours aux voisins qu'on reencontre dans les escaliers et entamer un peu de conversation, c'est souvent le temps qui nous manque car on court au travail, aux commissions, chercher les enfants, etc. quand on sort c'est jamais bien avec du temps d'avance, on fait en sorte de ne pas perdre de temps et on cronomètre tellement que si on reencontre quelqu'un on a peur de perdre le temps et de ne pas arriver à l'heure....
RépondreSupprimerbonne et douce nuit pour toi
Angie
Ton dessin irait très bien avec mon article
RépondreSupprimerGros bisous Raymonde